Encore un titre polémique, oui je sais, j'aime ça, et ce n'est pas toi qui va m'en empêcher lecteur : il y a des fois où je me plais à foutre la m.... en utilisant des titres équivoques 100% quiproquesques (je te rasssure, je ne suis pas saoûl, aujourd'hui je joue à inventer des mots hi hi )
Bon, un peu plus de sérieux, tout un titre pour dénoncer la pléthore de journée qui titre à tout va pour faire du chiffre : je parlerais de l'Express et de Challenges !
Oui, car c'est avec des titres comme : "La dynastie Sarkozy" ou "Olivier Besancenot : l'homme sans solutions" que ces dérivés de presse à scandale ont réussi à me faire acheter un exemplaire de leurs numéros. Chose inhabituelle car je ne cède jamais aux sirènes des titres politiques (mis à part en période électorale où je me surprends à dévorer des magazines et journaux comme Marianne, Le Figaro, Le Point, etc ...)
Une fois le magazine acheté et l'article lu, bah on est bien déçu !
En effet, je pensais vraiment en apprendre plus sur le fils Sarkozy : sa stratégie politique, sa prochaine coupe de cheveux (entre autres) mais que nenni, tout ce qu'on apprend, c'est ce qu'on sait déjà : le pater prépare le terrain à son blondinet de fiston dans l'unique but de l'imposer au sein de l'UMP.
Bref rien d'exceptionnel mis à part qu'on le savait déjà. La seule partie intéressante de l'article est l'intervieuw de fils de Valéry Giscard D'estaing qui nous apprend, qu'à l'époque, le pistonnage par papa ne se pratiquait pas.
Même effet avec le magazine Challenges qui titre, tout fier, que Besancenot est un homme sans solutions. Passé l'instant de stupeur on se dit que la rédaction aurait pu intituler le dossier : "Besancenot, l'homme qui sert à rien", ç'aurait été la même (et Brice de Nice aurait même approuvé :-P).
Bref, un dossier soit disant décryptage qui décrypte au final pas grand chose mais qui s'évertue à descendre, une à une, les propositions du leader du Nouveau Parti Anticapitaliste. C'est gentil, monsieur les journalistes, mais plus de justifications et quelques propositions auraient été les bienvenues.
Conclusion, quand la presse veut faire du chiffre, elle fait d'abord appel à un communiquant afin de lui trouver un titre-slogan pour sa page de couverture. A croire que ça marche, puisque j'ai acheté ces magazines sans réfléchir.
Et vous ? Que pensez vous de ces journaux, magazines, émissions de télé qui travaille le titre mais pas le contenu ?
Francesco
DeveloperCras justo odio, dapibus ac facilisis in, egestas eget quam. Curabitur blandit tempus porttitor. Vivamus sagittis lacus vel augue laoreet rutrum faucibus dolor auctor.