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"La critique est facile" paraît-il mais s'essayer à cet art tout en restant objectif n'est pas des plus évident.

Je ne vais pas très souvent au cinéma pour plusieurs raisons : primo, le manque de temps évident et secundo les films à l'affiche ne sont pas des plus attirants non plus. Alors quand un ami m'a appelé pour aller voir "This is it", le dernier film avec Michael Jackson, je n'ai pas hésité une seconde pour sauter sur l'occasion.

Etant un grand fan et admirateur du "King of Pop", je me suis rendu au cinéma avec beaucoup d'appréhension. En effet, un film retraçant les derniers instants de la star sorti tout juste 3-4 mois après sa mort sentait bon le coup commercial fait dans le but de rentabiliser au maximum tout l'argent investi dans la préparation de la tournée.



Une fois entré dans la salle, on plonge facilement dans le documentaire et on a très plaisir à retrouver tous les "très bons tubes" de la star. De Wanna be startin' à Man in the mirror, on se laisse emporter par les mélodies.

Mais, c'est quand on entend chanter le King que l'on se rend compte combien il était fatigué et malade : son interprétation très vibrato, ses mouvements maladroits (quand on le voit dans son pantalon slim orange) montrent un homme très affaibli par les efforts et le travail nécessaire à la répétition d'un concert de légende (la tournée This is it était censée être la révérence de Michael sur la scène internationale).
A contrario, le documentaire nous montre également un Michael à fleur de peau, respectueux de ses musiciens et de son producteur (Kenny Ortega qui produit également le film), gentil et très proches des gens. Un Michael comme on ne l'a plus vu depuis longtemps : qui sait rester simple et à l'écoute de son entourage. On sent la volonté de tout donner pour ces ultimes performances live et c'est dans ces instants que l'on voit combien le King était un homme perfectionniste et travailleur.

N'empêche que, pour le fan de Michael Jackson que je suis, ce documentaire a tué le mythe d'un King of Pop tout puissant qui savait faire groover et transpirer son public quand il est sur scène. Le voir aussi affaibli, malade et hésitant m'a profondément déçu. D'ailleurs, c'est dommage de laisser le King avec ses images qui, même si elles sont émouvantes (on a envie de laisser échapper une petite larmichette, il es vrai) ne le mettent pas à son avantage.

Est-ce un coup commercial afin de profiter une nouvelle fois de la machine à cash qu'était Michael Jackson ? Peut-être si on en croit les dire de Joseph Jackson, le père qui a dit "Michael rapporte plus mort que vivant" !
Triste façon de regretter la mort de son fil tout de même...
Avant de me lancer dans la chronique de ce film, laissez-moi vous planter le décor.

On est vendredi soir, les vacances viennent tout juste de commencer et je me dis que ça fait longtemps que je ne me suis pas matté un film. Je sors la malette à DivX (oh, c'est pas bien !!!), regarde ce que j'ai en stock et mes yeux se posent sur ce film au titre interpellant : "Hackers".



Ce n'est pas que je voulais absolument voir un film de Geeks, mais je me suis dit que ça pouvait être pas mal.

Je lance la galette et me voilà plongé quinze année en avant, en 1995 (on aurait plutôt dit les eighties mais soit) avec ce film racontant l'histoire d'un jeune pirate : ZeroCool accusé d'avoir détruit 1507 systèmes informatiques alors qu'il n'avait que 11 ans (c'est tiré d'une histoire vraie).
Une fois entré au lycée, le jeune homme intègre une bande de pirates prêts à tout pour sauver des griffes du FBI un de leur amis accusé d'avoir pénetrer un Gibson (le supercalculateur de ouf).
S'ensuit donc un jeu du chat et de la souris entre nos jeunes pirates et les experts en informatique du FBI.

Que dire sur ce film à part le fait qu'il alimentente énormément les fantasmes de la cybercultures avec des pirates marginaux et incompris en soif d'anarchie. Les scènes d'intrusions dans les ordinateurs sont une pure retranscription vidéo de la littérature cyberpunk (je vous conseille l'excellent Neuromancer) avec des images psychédéliques en 3D : on se croirait devant le film qui a inspiré le réalisteur de Blueberry (ou, oui, le seul film de Vincent Kassel chiant à mourrir).
Bref, c'est très cliché et on voit trop (à mon gout) les ordinateurs d'Apple. C'est tout de même un bon film divertissant avec une Angelina Jolie très jeune qu'on est surpris de voir avec les cheveux courts (et oui, j'ai l'habitude de la voire jouer dans "Mr. & Ms. Smith").
Je n'irais pas jusqu'à vous le conseillez mais si un jour vous ne savez pas quoi faire et vous n'avez que ce film sous la main; alors pourquoi pas !