Je sais que je suis très doué pour les titres romancés mais là n'est pas l'objet de cet article.
Je m'en vais plutôt vous conter (oh ça va !) la bataille sans fin que se livrent les constructeurs de terminaux mobiles pour détroner le roi Apple (bon ok, j'arrête j'ai compris ;-) ).
Cer depuis le W3C de Barcelone, le monde des nouvelles technos ne parle que de ça : WebOS et Androïd, les 2 challengers d'Apple et de son MacOS mobile, le système présent dans les téléphones de la marque. De plus, les annonces de nouveaux terminaux mobiles aidant, l'euphorie est présente dans l'esprit des plus mobinautes d'entre nous et l'espoir de réussir dans la tête des Google et autres Palm, Microsoft, etc ..
L'application mobile : un marché en pleine expension
Et oui, depuis la sortie de l'AppStore en juillet dernier, les chiffres le prouvent : 25000 applications publiées et 800 millions de téléchargements en 8 mois, les applis ont la côte et e n'est pas demain la veille que le phénomène va s'arrêter. Vu le nombre de développeurs indépendants et de sociétés qui se lancent dans ce créneau, ces chiffres ne peuvent que croître pour le bien des utilisateurs, mais surtout pour celui des fabricants de terminaux/d'OS !
Quel intérêt ? Pourquoi plusieurs acteurs sur ce marché des OS mobiles ?
Car tout l'intérêt est là ! Mettre à disposition des utilisateurs et des développeurs un grand supermarché au sein duquel des applications de toute sorte sont accessibles. Et qui dit supermarché dit économie de distribution et donc marge sur les ventes !
Car ce qui motive les Apple, Google, Palm et autres Microsoft c'est la marge de 25à 30% qu'il est possible de se faire sur les ventes réalisées. Vous imaaginez : faire de l'argent aussi simplement, le rêve de toute entreprise. Et c'est avec les applications stores que ce rêve est en train de devenir réalité.
Car combien coûte tout ça ? Pas grand chose ! Un grand site d'e-commerce, un peu de temps pour vérifier que les applications soient valides, et puis c'est tout ! Il n'y a même pas de dépenses en marketing en jeu puisque se sont les opérateurs qui, pour vendre les terminaux, mettent en avant la richesse des applications proposées sur ces derniers.
Et les constructeurs dans tout ça ?
La logique est simple et comprend mieux pourquoi ils essayent de défendre corps et âme leur terminaux et le système d'exploitation fourni avec. Que ce soit Apple ou encore Nokia, ils ont tout intérêt de contrôler l'intégralité de la chaîne de valeur en proposant l'OS, le téléphone et l'Application Store qui va avec !
Seul Google a décidé de jouer différemment puisqu'il a décidé seulement de développer son système Androïd et le magasin qui va avec. L'OS étant gratuit, les constructeurs peuvent l'utiliser librement sans reverser de royalties à Big G, et Google a tout a y gagner de procéder de la sorte puisque cela lui permet de démocratiser son OS sans se lancer dans la fabrication de terminaux.
Mais pourquoi ce titre à la con alors ?
Car s'il y a bien quelque chose qui peut participer au succès d'un application store, c'est bien le terminal mobile en lui même mais surtout l'OS qui est installé dessus. Et c'est donc pour cette raison que Nokia, HTC et Apple se battent pour proposer "the mobile" qui va faire sensation et provoquer l'engouement du public.
Par conséquent, on voit donc des HTC G1 et G2, des Nokia 5800 et N97 apparaître et proposer monts et merveilles à un public qui n'a de cesse de vouloir des écrans tactiles et des téléphones bling-bling avec lesquels ils vont pouvoir impressionner leurs proches.
Que faut-il retenir de tout ça ?
Que le modèle économique a changé depuis le temps ! Avant les constructeurs concevaient des terminaux pour vendre des offres de téléphonies mobiles (forfaits, cartes prépayées) en partenariats avec les opérateurs de télécoms.Maintenant, les constructeurs créent dees termiaux pour vendre des applications !
Comme dans l'informatique, on est passé d'un business essentiellement basé sur le hardware à une économie du software et donc de l'immatériel et du service (à la manière d'IBM et de son e-business et de Google avec son cloud computing).
Bref, la bataille du mobile est loin d'être finie et on est en droit de se demander où elle va mener les utillisateurs et surtout consommateurs que nous sommes. Peut-être que nous verrons bientôt des constructeurs et des opérateurs se plier en 4 pour vous offrir les dernier terminaux à la pointe de la technologie et, en contrepartie, se feront un malin plaisir à vous faire raquer l'option Internet illimitée et les applications nécessaires à l'utilisation de votre nouveau joujou.
Pour finir, un petit pastiche du slogan de Rue du Commerce : "Maintenant, c'est ça le téléphone !" :-P
A la recherche de l'iPhone killer
Francesco
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